samedi 17 janvier 2015

Et surtout, de la douceur.


Je reviens après une longue absence. 

Les partiels, les fêtes et les terribles événements de la semaine dernière m'ont éloigné du blog. 

Beaucoup de blogueuses se posent la même question : comment continuer à écrire ? Est-ce futile ? Doit-on étaler notre bonheur, nos envies personnelles, quand autour de nous tout est gris ?

Je crois, comme certaines l'ont déjà dit, qu'il faut se remettre à parler. Même de choses considérées comme futiles. 
Car c'est un exutoire, une manière de reprendre le dessus, mais également une manière de proposer aux lecteurs un échappatoire, quelque chose de léger, d'irréfléchi, pour pouvoir s'évader. 

Les fêtes et leur joie m'ont semblé bien loin après la semaine folle que nous avons passé. 

J'étais en train de faire les soldes quand j'ai appris la nouvelle. Tout d'un coup je n'ai plus eu envie de me balader, j'ai repris le métro, je suis rentrée chez moi et j'ai allumé l'ordinateur. J'ai passé trois jours à suivre le live du Monde, à éplucher tous les articles possibles et imaginables sur le sujet sans pouvoir faire autre chose. 

Je n'arrivais pas à me détacher de mon écran. 
J'ai regardé toutes les vidéos, toutes les photos absolument tout, pour essayer de comprendre, pour me rapprocher, pour montrer que je n'étais pas indifférente à ce qu'il se passait peut-être. 

J'ai conclu cette semaine en allant marcher en famille dimanche, contre l'obscurantisme, le terrorisme, la terreur. Et pour la liberté. 

C'était beau, c'était grand, puissant même. 

Maintenant il faut réussir à reprendre le cours de sa vie, tenter de faire tout ce qu'on avait prévu avant. 

Et avancer tout en n'oubliant pas, jamais, ce qu'il s'est passé. Il faut réussir à ramener de la douceur, du partage, de l'amour dans cette année qui a commencé dans la violence. 

Rester solidaire, se soutenir plus que jamais, s'élever par l'esprit.

Vous m'aidez ?

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